L’assurance loyer impayé permet aux propriétaires de louer une maison en toute sérénité, avec cette assurance, vous êtes protégé en cas de loyer impayé, de litiges avec les locataires ou encore de dégradations immobilières. Cependant, elle répond à certains critères d’admissibilité pour les locataires et les bailleurs. De quels documents le propriétaire a-t-il besoin pour signer l’assurance loyer impayé ? Et comment cette assurance fonctionne-t-elle ?
Le mode de fonctionnement de l’assurance de loyer impayé
L’assurance loyer impayé est une garantie qui permet au propriétaire du bien loué de payer lui-même tout loyer impayé du locataire. En d’autres termes, en souscrivant une assurance GLI, le propriétaire est indemnisé en cas de défaillance financière d’un locataire. Le nombre de mois garantis et leur montant sont définis dans le contrat.
Dans de nombreux cas, outre les loyers impayés, l’assurance couvre également les dommages locatifs et les frais de litiges et de contentieux. D’autres garanties optionnelles peuvent également être sélectionnées. L’assurance loyer impayé est une alternative aux cautions et cautionnements solidaires, toutes trois destinées à protéger le bailleur d’une éventuelle rupture de contrat par le preneur.
L’assurance loyer impayé est différente de toute autre assurance, car la compagnie d’assurance détermine les conditions qui doivent être remplies pour être éligibles à l’assurance, de sorte que tous les propriétaires ne sont pas éligibles au GLI.
Les différentes conditions liées au locataire de l’assurance loyer impayé
Les différentes conditions liées au locataire sont :
- La solvabilité du locataire ;
- La situation professionnelle du locataire.
La solvabilité du locataire
Toutes les compagnies d’assurance ont un point commun : les locataires doivent être absolument solvables. Il n’est pas rare que l’assureur ne vérifie pas la solvabilité du locataire lors de la réception des pièces justificatives, mais uniquement en cas de non-paiement, s’il s’aperçoit que le locataire est finalement insolvable, la garantie ne s’appliquera pas.
Autrement dit, même si vous avez cotisé pendant plusieurs mois, vous ne serez pas indemnisé. Par conséquent, il est nécessaire de vérifier si votre locataire est solvable. A-t-il une capacité financière suffisante pour payer les charges et de s’acquitter durablement de ses dettes ? Les candidats solvables peuvent facilement payer le loyer, les taxes et les dépenses sans avoir de problèmes financiers. De plus, chaque compagnie d’assurance a fixé un seuil de ressources minimum. De manière générale, le loyer ne doit pas dépasser le tiers des revenus des locataires. On dit aussi que le taux d’efforts le plus élevé devrait être de 33 %.
La situation professionnelle du locataire
La plupart des contrats GLI tiendront compte de la situation professionnelle du locataire. De nombreuses compagnies d’assurance s’attendent à ce que les locataires aient un revenu fixe. Par conséquent, tant que les revenus correspondent, les détenteurs de CDI n’auront pas trop de problèmes pour se qualifier.
Les candidats au CDD, aux intermittents du spectacle, aux locataires temporaires ou indépendants seront plus susceptibles de voir leurs documents rejetés par l’assurance loyer impayé. La loi n’impose aucune de ces conditions : les compagnies d’assurances sont totalement libres de choisir. Pour vous aider à trouver le meilleur prix pour votre bien locatif, nous vous encourageons à comparer les offres du marché, par exemple, lorsque vous êtes sur le point d’acheter une voiture ou un billet d’avion. Notre comparateur peut vous aider dans cette démarche, en quelques clics, vous obtiendrez un devis personnalisé d’assurance loyer impayé en fonction de vos données personnelles et de vos besoins. Nos outils sont 100 % en ligne, gratuits et anonymes.
Les documents nécessaires à la souscription d’une assurance de loyer impayé
Pour souscrire une assurance de loyer impayé, vous devez fournir les documents suivants :
- Votre contrat de location ;
- Votre attestation d’habitation ;
- Les justificatifs d’identité de votre locataire ;
- L’état des lieux d’entrée de logement.